Lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue à l’IPD AOS le samedi 11 février, les premiers mots de la Coordonnatrice Anne ont été dédiés aux différents membres qui ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir et participer au travail de l’association dans la communauté.

Aussi elle a présenté l’ordre du jours de l’AG en la présence de ses collaborateurs français, Burkinabé et béninois qui s’articulait autour de la plateforme d’innovation, les actions à fort impacts durables et la coordination générale de l’association.
Arts terra est une association multi-acteurs qui développe un concept économique d’accession au micro entreprenariat issu de la recherche fondamentale en anthropologie. Issue d’une collaboration entre une architecte et une anthropologue. Ce projet permet à des jeunes, sans perspective économique, coupé de l’entraide familiale, d’accéder à un savoir-faire, un emploi digne et à une perspective de carrière avec amélioration progressive des revenus.

Les principales activités de Arts terra sont entre autres :
• Accompagnement à l’auto-construction
• La maison évolutive
• Le kiosque en matériaux naturels à destination des auto-entrepreneurs
• La villa contemporaine
• Réhabilitation des grandes cours familiales du centre-ville
• L’habitat locatif populaire, le « celibatorium »
• La Restauration des écoles
• La construction des bâtiments professionnels

Plusieurs actions ont été présentées lors de l’AG suivi du bilan des actions et des propositions de solution à certaines actions en cours et en réflexion.
Dans sa présentation Mme Anne a présenté les kiosques Arts Terra qui sont au nombres de 03 dans la ville de Ouagadougou. Ses kiosques ont pour objectif principal de permettre à des micro entrepreneurs de disposer d’un espace de vente. cet espace de vente est participatif et permet à d’autres micro entrepreneurs de venir exposer leurs produits à coup social. cela permet donc aux personnes ne disposant pas de moyens pour ouvrir une boutique d’accéder à un espace partagé.
Le kiosque peut être décliné en différentes tailles de 2m² à 45m².

Pour le modèle économique, le concept kiosque Arts Terra permet à de jeunes entrepreneurs et entrepreneuses de devenir propriétaire de leur local de travail en quatre années (48 mois) grâce à un procédé de location d’espaces de vente internes au kiosque. Deux années supplémentaires de location (24 mois) assurent l’auto-financement de la formation du bénéficiaire et la prise en charge de l’investissement en matériel pour le kiosque.

Le modèle des kiosque Arts terra :

• Vise à l’intégration de filières existantes et à la création de filières économiques nouvelles
• Participe à l’élaboration de projets de recherches innovants en partenariat avec des chercheurs burkinabé et français en vue de des produire sur le continent des biens adaptés aux besoins d’urbains et de ruraux ouest-africains.

Plusieurs communications ont été données pendant l’AG : Présentation du site web en cours de conception https://site.artsterra.net/, une introduction sur l’innovation, la filières coton et le parcours d’un entrepreneur incubé(Afrik Brothers) .

Mme Anne et toute l’équipe de Arts terra ont bien voulu présenter les différents projets en cours.
Nous notons dans un premier temps :

L’entrepreneuriat au Burkina Faso

L’entrepreneuriat au Burkina Faso est un défi en soi. Le pays fait face à de nombreux problèmes économiques et politiques qui rendent difficile la création et la croissance des entreprises.
Tout d’abord, l’accès au financement est un problème majeur pour les entrepreneurs burkinabè. Les banques locales sont souvent réticentes à prêter de l’argent aux jeunes entreprises, et il est difficile de trouver des investisseurs étrangers prêts à prendre le risque de s’engager dans un pays en développement.
Ensuite, l’infrastructure du pays est souvent défaillante, ce qui rend difficile l’expédition et la distribution des produits. Les routes sont souvent en mauvais état et le transport de marchandises peut être coûteux et lent.

De plus, le Burkina Faso fait face à de nombreux problèmes de corruption et de manque de transparence dans les affaires. Les entrepreneurs peuvent être confrontés à des demandes de pots-de-vin ou à des barrières bureaucratiques qui rendent difficile la mise en place de leur entreprise.

Enfin, la main-d’œuvre qualifiée peut être difficile à trouver au Burkina Faso. La formation professionnelle est souvent limitée et il peut être difficile de trouver des employés qualifiés et dévoués.

Malgré ces défis, de nombreux entrepreneurs au Burkina Faso ont réussi à surmonter ces obstacles et à créer des entreprises prospères. Avec de la détermination et de la persévérance, il est possible de réussir en tant qu’entrepreneur au Burkina Faso.

Les solutions qui pourraient aider les entrepreneurs burkinabè à surmonter les difficultés sont :

• Accès au financement : Il existe plusieurs possibilités pour les entrepreneurs burkinabè d’obtenir un financement, telles que les prêts bancaires, le financement participatif, les prêts de développement et les subventions de l’État. Il est important de rechercher et de comparer ces différentes options afin de trouver celle qui convient le mieux à l’entreprise.
• Infrastructure : Il est possible de contourner les problèmes d’infrastructure en faisant appel à des services de transport alternatifs, tels que les camions ou les avions. Il est également important de s’assurer de disposer de bonnes relations avec les fournisseurs et les clients pour faciliter l’expédition et la distribution des produits.
• Lutte contre la corruption : Pour lutter contre la corruption, il est important de se tenir informé des lois et réglementations en vigueur et de s’assurer de respecter toutes les règles et procédures en vigueur. Il peut également être utile de travailler avec des organisations de la société civile ou des groupes de pression pour promouvoir la transparence et l’intégrité dans les affaires.
• Main-d’œuvre qualifiée : Pour attirer et retenir une main-d’œuvre qualifiée, il est important de proposer des salaires compétitifs et de bons avantages sociaux. Il peut également être utile de mettre en place des programmes de formation en interne pour aider les employés à se développer professionnellement.
  Il est également important de noter que les entrepreneurs burkinabè peuvent bénéficier d’un soutien et d’un conseil de la part de mentors et d’organisations de soutien à l’entrepreneuriat, qui peuvent les aider à naviguer dans les défis de l’entrepreneuriat au Burkina Faso.
  Et enfin
• Accompagnement à l’auto-construction : un habitat précaire amélioré

À destination des populations les plus défavorisées, populations des zones non loties ou des zones rurales.

Encadrement d’une construction durable en banco

Le modèle économique : vente d’un plan à 10 000 FCFA (15 euro) et kit de construction avec accompagnement à 35 000 FCFA (50 euro) pour une construction total estimée entre 300 000 à 500 000 FCFA (soit entre 450 et 800 euro).

L’AG s’est terminée par des propositions de solution aux problèmes que rencontre l’association aussi et des rappels à tous ceux et celle qui veulent bien être membre de bien vouloir prendre attache avec les responsables.